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Avec des elèves Sup de com : "Sauver D'une Rive A L'autre"

 

 Dimanche 15 mai  de 11H à 16h à Nantes 

 Des Eléves en formation sup de com ont organisé une opération de communication sur la Place du Commerce à Nantes :"Fake up-Make up" pour soutenir l'association DRAL.

Une plasticienne, Justine Lecoufé realisait une oeuvre à partir de tubes de rouges à lêvres collectés  que des gens apportaient au long de l'apres midi. 

Pendant ce temps des échanges s'ensuivaient avec les élèves et le comité de soutien sur la situation et le devenir de l'asso. Les personnes prennaient la carte pétition à adresser à l'ARS.

L'oeuvre realisée sera vendue sur ebay au bénéfice de DRAL.

 

 

SAUVONS D'UNE RIVE A L'AUTRE

Recto de la carte postale de mobilisation Verso de la carte postale de mobilisation

Recto de la carte postale de mobilisation
Recto de la carte postale de mobilisation 




Association D’Une Rive à l’Autre                                                     le 2 mai 2011

 

A

Monsieur Daubigny Préfet

et à

Madame DESSAULLE, Directrice de l’Agence Régionale de Santé

 

La lutte contre le viol n'est pas votre affaire, mais dîtes-nous de qui est-ce l’affaire ?

A Nantes et au delà, il y a eu une mobilisation depuis 5 mois pour que l’association D’Une Rive à l’Autre et son comité de soutien obtiennent enfin une rencontre avec les différents partenaires financiers plausibles pour l’éradication du viol.

Un rendez-vous organisé par Madame TAILLANDIER, directrice de la Cohésion sociale, a été fixé le 8 avril dernier. Vos deux institutions, Monsieur le Préfet, Madame la Directrice de l’ARS, y ont brillé par leur absence.

Pourtant, en 2001, Monsieur le Préfet, vous nous avez accordé trois emplois-aidés qui ont disparu en 2008. Aucun dispositif n’est venu depuis, compenser ce manque financier. Toujours en 2001, la DDASS prenait le reste de la facture à égalité avec la Direction Départementale aux Droits des Femmes et à l’Egalité, le Conseil Général 44 , la Mairie de Nantes. Depuis, Nantes Métropole et la CPAM concourent au budget dans une moindre mesure.

La DDASS  a disparu en 2010. Une partie de ses missions a été reprise par l’ARS. Or, ce 8 avril quelle ne fut pas notre indignation, Madame DESSAULLE, quand Madame TAILLANDIER nous fait part de votre mail indiquant que : « vous ne voulez pas venir à cette rencontre » en ajoutant que « le financement de D’Une Rive à l’Autre ne relève pas de la santé publique. »

Aujourd’hui, l’un et l’autre refusez clairement de prendre part au financement, signant ainsi la disparition de l’association D’Une Rive à l’Autre et, par là-même, l’abandon des femmes concernées.

Puisque nous n’avons jamais pu le faire de vive voix, voici un aperçu de notre bilan:

Depuis 2002, l’engagement de l'Etat et des collectivités locales a permis à D’Une Rive à l’Autre :

1.    De dispenser chaque semaine :

·         50 heures d’accompagnement et de soin à des personnes victimes de violences sexuelles ,

·         L’animation de groupes de paroles pour accélérer leur reconstruction,

·         Une permanence téléphonique de 2 h par semaine pour les soutenir entre 2 rendez-vous,

·         Des temps d’échange avec leur entourage, quand celui-ci est désorienté mais a la volonté d’aider la personne victime.

Autant de victimes entendues, c’est autant de souffrances et donc, de violences en moins sur elles-mêmes (tentatives de suicides, addictions, viols à répétition, automutilation, violences primaires et secondaires…) et contre les enfants (exposition, maltraitance…). C’est aussi, car il faut parler d’argent, un coût qui va diminuant pour la Sécurité Sociale et un arrêt immédiat d’allers et venues en psychiatrie.

2.    Développer les missions de prévention de formation et de recherche.

Seul groupe en France à prendre en charge l’entièreté de la question des violences sexuelles, le projet repose sur la nécessité que les 2 psychologues travaillent sur l’ensemble des missions avec des temps d’analyse en commun pour hâter la compréhension et les connaissances. Nous avons ainsi  :

·         mis en évidence comment stopper la violence transgénérationnelle et créé le concept de « témoin actif » en lien avec la loi,

·         popularisé le concept de « système agresseur »,

·         mis un terme à des dogmes psychanalytiques qui font taire les victimes depuis un siècle

·         eu un travail suivi avec des avocates. Les personnes victimes ont depuis souvent recours aux procès civils, quand il ya prescription au pénal. Avec l'une d'elle qui y avait consenti, une de ces avocates a réussi à repousser la prescription en civil, qui fait jurisprudence.

Voici un aperçu des avancées féministes en 15 ans d’existence sur une question sous domination patriarcale depuis l’aube des temps.

3.    Populariser ces notions depuis 2002, c’est :

·         Organiser des conférences-débats, des ateliers de réflexion, c'est à dire avoir sensibilisé 3000 personnes aux conséquences des viols, à la prévention…

·         Affirmer un nouveau regard sur le viol et les violences sexuelles par le biais de la formation : 500 professionnels de la santé, de l’éducation, du travail social, du droit…

C'est avoir transmis des outils pour former des témoins actifs.

 

 

Quand l’association s’est créée en 1996, l’ensemble des institutions était convaincu de l’importance d’un tel lieu à Nantes… 5 ans après, elles étaient tout aussi convaincues de la pertinence de la réponse et validaient la nécessité de continuer les 4 missions.

Depuis 2008, l’Etat s’est désengagé progressivement.

Nous ne pouvons croire, Monsieur le Préfet, Madame la directrice de l’Agence Régionale de Santé, que c’est une question d’argent. Notre subvention représente un pourcentage tellement infime de votre budget !...

Est-ce le fait que nous analysons le viol comme un fait social et que cela dénonce les fondements de la domination patriarcale et des idéologies qui la soutiennent ?

Vous vous déchargez de votre abandon en nous renvoyant sur l’hôpital. Mais l’hôpital lui-même nous envoie ses patientes. Soit les services se sentent incompétents, soit ils n’ont pas les moyens d’assurer le suivi. D’ailleurs, est-ce dans les missions de l’hôpital de questionner les fondements de la violence et de lutter pour qu’ils disparaissent ?

Le législateur a fait évoluer les lois sur le viol pour une meilleure justice pour les femmes.

La société aujourd’hui n’accepte plus le viol.

Les victimes – 5000 femmes par an dans le département 44 – sortent du silence.

Leur entourage et les professionnels sont nombreux à demander aide, formation...

En 2011, nous constatons qu’il n’y a toujours aucune ligne budgétaire de l’Etat pour la lutte contre le viol, malgré l’année 2010 déclarée « année contre les violences faites aux femmes » et tous les slogans qui l’ont accompagnée.

 

Faute de subventions, Monsieur le Préfet, Madame la directrice de l’Agence Régionale de Santé, nous allons devoir licencier notre personnel.

Comment osez-vous inciter les femmes à sortir du silence par des campagnes nationales aux slogans percutants et, dans le même temps, réduire au silence l’association D’Une Rive à l’Autre qui les accueille ?

Si la pérennité D'Une Rive à L'Autre n’est pas votre affaire, Monsieur le Préfet, Madame la directrice de l’Agence Régionale de Santé, oserez-vous dire en face aux personnes victimes de viols, qui sont dans la survie, qu’il n’y a plus de lieu spécifique pour les aider à se reconstruire ?

 

L'association D'Une Rive à L'Autre et le comité de soutien

 

Lancement d'Objectif Naissance

Obj N CMS 
Diaporama des animations organisées avec le CMS de Chantenay, les CEMEA et Emulsion

Le mardi 15 mars avec les professionnel-le-s

Petit déjeuner, tour de l'exposition, projection d'extraits de films documentaires et échanges autour de l'égalitéE parentale et les différentes formes de parentalités.


Le samedi 19 mars -
tout public

Après la projection d’un documentaire, des échanges ont été animés par les CEMEA sur le thème
«Etre femme, être mère...» et sur l’égalitéE parentale.

Le vernissage de l’exposition photographique à débuté vers 12h
«Objectif Naissance, Derrière les clichés, l’album de notre quartier»
réalisée par l’association Emulsion avec les photographies de
Corinne Provost et Vanessa Renaud.

Une garde d’enfants était assurée sur place
Contact Emulsion : 06.61.16.68.58

L'exposition était proposée au CMS de Chantenay  du 14 mars au 8 avril

 

Citoyennes à vos marques !

 

 

Journée Internationale des Femmes au CSC du Jamet (Bellevue)

Expo photo du voyage RAPI et la Ruche Nantaise 1 ère présentation de l'expo photo "Objectif Naissance" d'Emulsion Les filles de l'asso Style Alpaga Animations autour "du temps pour soi" - collectif Belles Vues d'Elles

 

 

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